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PARASITAGE | 2014

Le bâtiment abandonné du 1396 St-Patrick est parasité par la répétition d’un objet communément lié à ce genre d'édifice : la chute à déchet. Par la répétion de cet objet, il orchestre une anomalie greffée au construit et redéfinissant le paysage urbain. Les références quotidiennes étant bouleversées, les passants et automobilistes sont directement interpellés par l'aspect surréel de l'oeuvre. La signification première de l’objet répété des centaines de fois, sera complètement détourné par la répétition excessive et l’installation investit alors l'imaginaire du public autant que l'espace physique et le paysage urbain. S’emparant de l’horizon, les éléments accumulés forment une sorte de texture urbaine au même titre qu’un mur de brique, une voûte de pierres ou même une série de fenêtres alignées sur une façade, mais la lecture que l'on peut faire de ces éléments est beaucoup moins banale.

De toutes les fenêtres du bâtiment coule des masses de cylindres jaunes. Cela ressemble étrangement à un débordement de matières organiques ou à une maladie architecturale non identifiable conférant au bâtiment une atmosphère d’ironie insolite. De toute évidence, ce bâtiment n’est pas en train de se faire rénover à outrance. Que ce passe-t-il ?

L'artiste tient à remercier le Conseil des arts et des Lettres du Québec
et le Conseil des Arts du Canada

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