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LE SAULE PLEUREUR | 2011

Le Saule pleureur questionne le paradoxe évident entre notre obsession d’efficacité caractérisée par notre besoin de créer des objets de plus en plus performants et notre incapacité à agir de manière responsable pour que ces améliorations techniques nous permettent effectivement d’assurer nos besoins futurs. Voici une sorte de fontaine moderne en dysfonction, sorte de symbiose métaphorique entre les fontaines d’autrefois et nos réseaux d’aqueduc modernes. La réaction initiale du spectateur est de s’attendre à ce que l’eau coule des boyaux d’arrosage ou même des tuyaux. Parce que les tuyaux sont sabotés, coupés, vissés et troués, l’on s’attend automatiquement à une fuite, ce qui traduit notre obsession de vouloir réparer et contrôler. Mais l’ironie du saule pleureur, c’est qu’il a tout pour pleurer mais ne pleure pas. Il ne répondra pas aux attentes, l’eau ne coule pas. La fonction première du tuyau d’aqueduc est détournée pour céder la place à une réflexion peut-être plus écologique telle ; Aurons-nous toujours si facilement de l’eau potable au bout de nos boyaux ?

Et quel usage en ferons-nous

Chantier Libre 4
Ateliers Jean-Brillant
Tuyaux d'aqueduc, boyaux d'arrosage, acier
2011
5,2 x 4,7 x 3,8 mètres

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