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CONTAMINATION | 2015

Le paysage urbain est redéfini et les passants sont interpellés.Leurs référents visuels et leur expérience du quotidien est bousculé. L’agglomérat s’invite sur le bâti pour générer une synthèse entre produit et construit ; entre obsolescence et durabilité. Le bâtiment se voit infesté par un élément désuet (multiplié) issu des télécommunications, soit des antennes satellites et des câbles qui ornent les façades de l’édifice. Le choix du produit a été décidé en fonction du lieu. L’installation investi l’espace, s’empare de l’horizon et fait oublier, à première vue, la signification première de l’objet répété des dizaines de fois. La matière accumulée devient texture et architecture au même titre qu’un mur de brique, une voûte de pierres ou même une série de fenêtres alignées sur une façade. Malgré tout, l’objet répété est identifiable par tous. Il se veut banal, mais symbolise un phénomène essentiel à la transmission à distance de l’information. Ainsi entassés, ces objets dépeignent une fresque surréaliste qui sollicite l’attention du spectateur tout comme celle des milliers de téléspectateurs constamment assaillis d’information devant leur téléviseur.


Intervention In situ
Pointe-St-Charles, Montréal
Antennes paraboliques récupérées, acier, bois, triplex
2015
Merci à l’aide financière du Conseil des Arts du Canada

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